L’heritage Olympien De Paris

Depuis plus de deux siècles, la flamme olympique nous a guidés. Le flambeau des Jeux modernes a brillé de mille feux. Les olympiens sont venus des quatre coins du monde, Arborant fièrement leurs drapeaux et leurs rêves. Croyant en eux-mêmes et en leurs équipes, une épopée qui s’élève.

Maintenant, c’est à Paris qu’ils fouleront le sol en 2024. La Ville Lumière les accueillera avec espoir. Les athlètes se sont entraînés longtemps et durement. Parmi tant d’autres, ils ont été sélectionnés. Ils rivaliseront dans des sports anciens et nouveaux.

La France a de quoi bomber le torse et être fière. C’est ici, chez nous, que les Jeux modernes ont pris terre. Le baron Pierre de Coubertin, un visionnaire éclairé. Il croyait que les jeux antiques pouvaient renaître. Il a injecté de l’art dans l’athlétisme et les Jeux ont repris vie.

Les olympiens des Jeux modernes respectent et honorent l’héritage de la compétition. Quand ils brandissent un javelot, ils savent que c’est l’art ancien du lancer. Ils honorent le javelot, jadis arme de guerre, aujourd’hui un sport favorisant la camaraderie sincère, l’habileté, la valeur de la force humaine et la précision.

Ils se tiennent debout silencieusement alors que les équipes du Pentathlon pénètrent dans le stade. Les athlètes qui vont courir, sauter haut, lancer le disque et lutter retracent leur compétition à plus de 3000 années. Il y a un respect particulier pour la mémoire des cavaliers et leurs chevaux ainsi que leur course d’attelage dans l’Hippodrome.

Les Jeux d’autrefois suscitent l’émotion, les médaillés et les champions olympiques gravés dans les mémoires de leurs nations et de nous tous. Maintenant, il y a une nouvelle génération, excitée et craintive à cette perspective. Pouvons-nous répondre aux attentes? Pouvons-nous relever les défis? Nos familles ont fait de grands sacrifices. Nos écoles, nos entraîneurs, nos villes et villages. Nos photos accrochées, sur leurs portes, dans leurs coeurs. Ils espèrent beaucoup de nous. On nous dit que nous avons accompli tellement de choses. On nous dit que participer est la plus grosse montagne. Mais notre rêve est de décrocher une médaille. Nous rêvons de devenir champion olympique.

Il est ardu de dormir sans rêver. Encore plus difficile de ne pas observer nos concurrents. Nous parlons rarement leur langue, mais nous partageons les mêmes pensées. Ils paraissent forts et confiants et nous respirons profondément.

Nos entraîneurs ont déjà foulé ces lieux. Ils ont amené leurs équipes aux Jeux. Ils ont parcouru les salles de Paris. Ils ont leur propres défis et espoirs. Ils partagent leur confiance et leur force.

Au départ, nous regardons les autres s’affronter. Nous voyons des juges et des arbitres dont la patience chancelle. On voit des caméras de télé courir pour suivre la cadence.

Nous voyons des observateurs et des visiteurs importants. Notre tour viendra bientôt et nous serons prêts, déterminés.

Maintenant, nous parcourons Paris avec plusieurs autres. On découvre les Jeux anciens. Nous entendons parler de Zeus et des miracles anciens. Paris est magnifique et a accueilli les Jeux les plus modernes. L’arrivée des athlètes sera sur la Seine, une vue charmante.

Les bénédictions découleront du renouveau de Notre-Dame. Le peuple Français nous ouvrira les bras. Les couleurs vives de nos uniformes vont éblouir. Les bistrots et cafés vont nous accueillir. Les souvenirs seront capturés dans nos clichés.

Mais de toutes nos visites mémorables, il y aura une leçon à tirer. Quels que soient les résultats des Jeux et notre score individuel, nous resterons toujours des olympiens Pour nous, la leçon est notre responsabilité. Et la responsabilité, c’est d’influencer. Notre influence est le pouvoir d’atteindre les autres. En tant qu’athlètes doués, nous servons un objectif unique.

En observant la jeunesse, nous réalisons que leur objectif peut être différent, mais tout aussi essentiel. Ils seront des guérisseurs, des artistes, des bâtisseurs, des enseignants, des agriculteurs, des écrivains, des parents et plus encore. Et ce qu’ils font pour réussir sera aussi difficile et exigera le même dévouement que les olympiens.

Un jour, alors qu’ils contempleront leurs propres enfants, ils se souviendront peut-être d’avoir rencontré un olympien, ayant partagé son histoire de quête vers le succès.

Pour le reste de nos vies, peu importe ce que nous réaliserons, nous serons d’abord reconnus comme des olympiens. Notre exemple de défaite, de chute, de blessure et de récupération pour essayer à nouveau est une précieuse source d’inspiration pour nous tous.

Nous implorons de rester dans la course, de contribuer de notre force, de partager notre dévouement et d’influencer notre monde Il y a 100 ans, de Coubertin a compris et adopté notre devise. Aujourd’hui, à Paris, les leaders olympiques embrassent l’unité et la solidarité.

Plus vite, Plus haut, Plus fort – Ensemble Citius, Altius, Fortius – Communiter Faster, Higher, Stronger – Together

Par: John Francis Krimsky — Un hommage écrit pour honorer des siècles d’olympisme et afin de solliciter du soutien pour le sport des jeunes et l’avenir. Monsieur Krimsky est le secrétaire général adjoint retraité du Comité olympique américain (USOC). 

Traduit par Julie Riendeau et Isabel Timothy.